lundi 17 novembre 2008

Tribute to Julie !!!


Depuis le temps que je lui en parle : voici le poste qui lui est réservé !!!

En effet, chaque dimanche soir depuis 10 semaines maintenant, je joue les correctrices/relectrices. Et je dois avouer qu'elle a un certain talent pour l'écriture (enfin moi en tout cas j'aime bien !).

Je vais donc vous laisser apprécier celui que j'ai relu ce soir (un peu en retard puisqu'il s'agit du post de dimanche !) :

Journal de bord d’une “Vancouverian Girl”

Episode 10 :

Nuits blanches à Seattle

Perchée à 186 mètres de haut, Seattle s’étale sous mes pieds. La ville émeraude dévoile un à un ses charmes et chacun m’appelle à eux. Mais là-haut, quelqu’un d’autre m’appelle à lui. J’arrive, mon petit Belge, j’arrive.

Deux heures auparavant, on a passé la frontière américaine en étant accueillis par de gentils garde-frontières qui nous ont laissés passés après nous avoir dépouillés de 6 dollars, les empreintes de nos index et d’une photo.

La frontière passée, on n’attendra pas longtemps avant d’apercevoir, coincée entre les montagnes Olympic, les Alpes d’Issaquah et la chaine des Cascades, cette ville qui doit son nom à Noah Seathl, chef indien de son état.

Seattle a un charme tout particulier, tout en ayant une atmosphère déjà très américaine alors qu’on a laissé le Canada pourtant pas très loin.

La première chose que vous apercevez de Seattle est son emblème : le nid d’aigle. Cette grande tour de 186 mètres est posée sur un délicat talon aiguille et possède au sommet une rotonde qui permet une vue à 360 degrés époustouflante. La ville toute entière s’offre à nos yeux ainsi que son port et le Pacifique derrière lui. Petite particularité de la tour : son sol est légèrement incliné vers l’extérieur, et sans avoir spécialement le sentiment de tomber, une désagréable sensation se fait ressentir dès que vous faites plus de deux tours consécutifs de la rotonde. Mais le paysage en vaut vraiment le coup. Tous les vertiges s’oublient à la minute même où vous posez les pieds au sommet.

Outre son nid, au sol, Seattle possède aussi quelques merveilles d’authenticité.

Son incontournable marché permet d’entrer dans un espace hors du temps, où les échoppes rivalisent de couleurs, d’odeurs et de bruits et où on y trouve autant de maraîchers que d’artistes locaux. En passant sous les néons géants du Pike Place Fish, il faut garder l’œil sur le poisson volant qui trône à l’étalage, nul ne sachant où il va atterrir.

Après avoir fait votre marché, n’oubliez pas de garder quelques pennies pour Rachel, l’énorme tirelire en acier en forme de cochon à l’entrée du marché, située au dessus des superbes étalages de piments multicolores rivalisant de beauté.

Seattle étant une des importantes portes sur le Pacifique, le poisson qui est délivré au marché peut se vanter d’être d’excellente qualité. J’ai ainsi pu déguster le meilleur saumon de ma vie qui provenait directement d’Alaska (et non ce n’était pas un morceau de Sarah Palin), ainsi qu’un bar au goût délicieusement subtil…. même si pour se faire, je me suis retrouvée dans deux restaurants français !

Ce petit écrin est entouré de nombreuses rues très pentues, avec d’immenses gratte-ciel, hôtels luxueux et magasins. Les anciens entrepôts de la ville ont été transformés en appartements ou rasés pour en faire de nouveaux magasins. C’est aussi ça Seattle : une ville en perpétuel changement.

Ville qui allie donc modernité et Histoire, elle a été le berceau des plus grandes compagnies actuelles qui ont changé le visage du monde en quelques années grâce à ses pionniers, innovateurs et explorateurs : Boeing qui a effectué son premier vol en 1916 ; Microsoft qui a permis à l’université de Seattle d’avoir le premier programme de maitrise en ingénierie informatique – un certain Bill Gates pourrait ne pas y être étranger- ; Adobe ; Amazon ; UPS et enfin le king du café, le roi de la fève en Amérique du Nord, Starbucks, apparu en 1971 en face du marché.

Berceau de la musique grunge, Seattle fait la part belle à l’univers musical en général grâce à son musée de l’expérience musicale où vous pouvez y jouer d’un instrument, chanter devant une foule de fans et se familiariser avec l’histoire de la guitare. La ville ne manque d’ailleurs jamais de rendre hommage à ses natifs qui ont fait aussi l’histoire de la musique tels que Nirvana, Pearl Jam, Jimi Hendrix, Guns ‘n Roses, et Quincy Jones pour ne citer qu’eux.

Parée de toutes ces merveilles, cette ville ne pouvait qu’être idéale pour un petit WE en amoureux, et il n’y avait pas de raison que nous n’en profitions pas.

Quand à vous, il ne vous reste plus qu’à trouver votre amoureux et de faire un saut… pour passer des nuits blanches à Seattle.


Je sais pas vous mais moi je suis fan !!! Je lui ai proposé une collaboration : elle écrit sur mon blog et je prends les photos mais finalement le projet est tombé aux oubliettes !

Sur ce, je vais me cacher parce que mes posts paraissent ridicules !!! Mais au moins je mets des photos !!! (je me rattrape comme je peux !)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

On avait déjà les photos empruntées à Julie, à Ramona, à Papounet ..... ou encore à quelque illustre internaute inconnu ....

On a eu les textes de Lorie, Zazie ... et aujourd'hui Julie ...

On se demande donc pourquoi, avec toute cette aide extérieure et bénévole, on a dû rester certains jours sans posts !!!!!

Lazy girl !!!

BGBBB quand même

PS : Tu voudrais nous faire croire que c'est toi qui corrige les fautes d'orthographe de Julie ???? MDR

Anonyme a dit…

Fanny, tu n'as jamais parlé de mes commentaires en termes aussi élogieux... je suis en-vieux!!!

Julie, tu ne m'as encore jamais parlé ainsi "J'arrive mon petit Belge, j'arrive" ...je suis jaloux!

Kmye est ce que tu m'en veux toujours ??? ... Je suis trop triste!